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Nous avons rejoint un collectif de 100 organisations caritatives unies pour demander une stratégie visant à mettre fin au sans-abrisme chez les jeunes.

Publié le : 12 juin 2023

De nos jours, les grands chiffres sont difficiles à imaginer, au point que, pour certains d'entre nous, ils perdent toute signification. Mais voici une image que nous pouvons tous comprendre : un train, celui que vous prenez peut-être pour vous rendre au travail ou à l'école, dont tous les sièges sont occupés. Mais il ne s'agit pas d'un groupe normal de navetteurs, chaque siège est occupé par un jeune qui n'a aucun endroit sûr où se réfugier. Et chaque jour, un nouveau bus, rempli de jeunes qui ne sont pas en sécurité et qui n'ont pas de logement. Cela représente 353 jeunes par jour. Un nouveau jeune toutes les quatre minutes, et deux fois sur cinq, ces jeunes qui s'adressent à leur conseil municipal ne reçoivent aucune aide. Votre réaction sera peut-être de vous demander comment cela peut passer inaperçu.

En 2021-22, selon les estimations de Centrepoint, 129 000 jeunes de 16 à 25 ans se présenteront à leur autorité locale comme sans-abri ou risquant de le devenir. De nombreux jeunes restent cachés, n'apparaissant pas dans les données, de sorte que ce chiffre pourrait facilement être doublé et, avec COVID et la crise du coût de la vie, la situation ne fait qu'empirer.

C'est pourquoi nous nous sommes joints à un collectif de plus de 100 organisations caritatives de premier plan s'occupant de jeunes et de jeunes sans-abri pour demander à ce gouvernement et au prochain d'adopter une stratégie interministérielle pour mettre fin au sans-abrisme chez les jeunes en tant qu'engagement du manifeste.

POURQUOI CELA SE PRODUIT-IL ?

Les jeunes sont souvent poussés vers le sans-abrisme en raison de la violence, des abus et des traumatismes subis à la maison ou dans le système de soins ou de justice pénale. Obligés d'être socialement et financièrement indépendants pour la première fois, ils sont confrontés à des salaires inférieurs et à des emplois au salaire minimum, et sont punis par des prestations réduites s'ils augmentent leurs heures de travail en dépit d'un revenu global inférieur.

Les jeunes sont souvent invisibles pour les autorités et les services, plus susceptibles d'être des "sans-abri cachés", dormant sur le canapé d'un ami ou alternant entre différents hébergements de courte durée. S'ils se présentent à leur mairie pour obtenir un soutien, ils ne sont souvent pas considérés comme des "besoins prioritaires" ou pris au sérieux. En 2020-21, Centrepoint a constaté que 44 % d'entre eux n'ont pas été évalués lorsqu'ils se sont présentés à leur mairie. Beaucoup se voient dire de rentrer chez eux, même si ce n'est pas une option sûre. Dans le cas contraire, ils doivent fournir des preuves de leur situation de sans-abri, ce qui donne lieu à des processus cruels, comme le fait de devoir demander à leur ancien soignant de confirmer par écrit qu'ils ne sont plus les bienvenus dans leur foyer.

Il n'y a pas assez de logements convenables, abordables et adaptés aux jeunes. Et comme il n'y a pas de garant prêt à assurer la location d'un logement en cas de rupture des relations familiales, les jeunes peuvent se retrouver sans options et exposés à un risque sérieux d'exploitation. Cette situation n'est qu'exacerbée pour les jeunes des communautés minoritaires.

QUE POUVONS-NOUS FAIRE ?

Un nouveau collectif de 100 organisations de jeunesse et de lutte contre le sans-abrisme s'est uni pour demander à ceux qui sont au pouvoir ou qui cherchent à l'être de donner la priorité aux jeunes et de mettre en place une stratégie pour mettre fin au sans-abrisme chez les jeunes dans le cadre d'un engagement de manifeste avant les prochaines élections générales.

Notre directeur général, Phil Kerry, s'est exprimé à ce sujet :

"Le sans-abrisme n'est pas un mystère ou un phénomène insensé, c'est le résultat direct de l'échec des systèmes censés nous protéger. Lorsque les gens n'ont pas la capacité ou le soutien nécessaire pour se défendre et demander de l'aide, ils passent à travers les mailles du filet. La gravité de la situation exige une réponse plus audacieuse et adaptée aux jeunes.

L'adoption d'une stratégie de lutte contre le sans-abrisme chez les jeunes, fondée sur les données du secteur, transformerait directement la vie et l'avenir des jeunes au Royaume-Uni, ce dont tout gouvernement serait fier".

Rejoignez-nous pour faire campagne pour un #PlanPourLa129k

Les signataires actuels comprennent :


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